Avec des "SI" on referait le monde...
Voici quelques conseils que notre mésaventure nous permet de pouvoir donner aux futurs acquéreurs :
* Se faire accompagner d'un expert (en bâtiment ou en immobilier) ou un professionnel de votre connaissance (charpentier, maçon, architecte...). Un expert ne coûte pas très cher, 150 € à 200 €, et vous permet de savoir rapidement s'il y a des vices importants.
Si nous l'avions fait, nous n'en serions pas là...
* Ne surtout JAMAIS prendre UN SEUL et UNIQUE notaire pour les deux parties. Prendre son propre notaire, ça ne changera rien au prix payé et le notaire a un devoir de conseil et d'information de son client, ce qui a fait défaut dans notre affaire.
* Ne pas hésiter à visiter la maison plusieurs fois, à des moments de la journée et à des jours de la semaine différents, avec une météo différente : par temps de pluie ou temps humide permet de déceler de la condensation sur les fenêtres, d'éventuelles traces d'humidité ou infiltrations sur les murs ou au sol, éventuelles fuites, remontées de mauvaises odeurs, circulation plus ou moins dense (attention à la position des chambres par rapport à la route), odeurs pestilentielles, bruits divers dus à la proximité d'usines, fermes.... Dans notre cas, la météo n'a pas été de notre côté, il a toujours fait un temps sec lors des 2 visites. Pour masquer les odeurs d'égoût qui remontaient dans la salle de bain, Madame était sous la douche lors des 2 visites !
* Ne pas hésiter à prendre contact avec les voisins. Pour notre part, les voisins savaient pour la maison, mais n'ont pas osé nous aborder.
* Ne pas conclure la vente avec une personne connue du vendeur (agent immobilier, notaire).
* Vérifier que le vendeur est assuré pour la vente, s'il ne l'est pas, ne pas acheter la maison. Nous avons commis cette grave erreur car nous ignorions totalement ce que cela engendrait, et comme la notaire était une connaissance du vendeur, elle ne nous l'a pas expliqué. Contre un vendeur non assuré, s'il est insolvable, vous n'avez personne contre qui vous retourner, et ne pouvez être indemnisés, ce qui est notre cas.
* Il faut savoir que la protection juridique que nous avons tous en général inclus dans notre assurance habitation est plafonnée à un certain montant par affaire. Il est bon de savoir avant d'acheter une maison quelle protection juridique on possède dans sa police d'assurance. Il faut également savoir que des protections juridiques peuvent se cumuler. La banque qui vous octroit le crédit immobilier vous propose une protection juridique. Si dans notre cas nous avions su que notre protection juridique était plafonnée, nous n'aurions jamais résilié notre deuxième protection juridique !
* Bien s'assurer d'avoir tous les diagnostics obligatoires et bien les lire.
* Ne pas hésiter à poser beaucoup de questions au vendeur ou au notaire dès que quelque chose n'est pas clair.
Nous espérons que ces conseils vous seront utiles
afin de ne pas commettre les mêmes erreurs que nous
et dont les conséquences sont désastreuses.
N'hésitez pas à poser vos questions si
quelque chose n'est pas clair.